Dans ce cours nous parlons de la sorcelerie dans la torah et du rapport entre israel et les nations.
Les documents
Jeremie 46
Pour toi, ô mon serviteur Jacob, ne crains rien; ne sois point alarmé, ô Israël! car mon secours te fera sortir des régions lointaines et tes descendants de leur pays d'exil. Jacob reviendra, et il jouira d'une paix et d'une sécurité que personne ne troublera. 28 Non, toi, tu n'as rien à craindre, mon serviteur Jacob, dit l'Eternel, car je serai avec toi. Car je détruirais de fond en comble tous les peuples, parmi lesquels je t'aurai relégué, mais toi, je ne te détruirais pas. Je te frapperai avec mesure, mais n'aurai garde de consommer ta ruine . "
Lamentation 1
Sion tend les mains: personne ne la console. L'Eternel a convoqué contre Jacob ses ennemis autour d’elle; Jérusalem est devenue un objet de dégoût (une nidah) parmi eux.
Traitee pesahim 111 a
If a Menstruant woman passes between two [men], if it is at the beginning of her menses she will slay one of them9 and if it is at the end of her menses she will cause strife between them. What is the remedy? Let them commence [a verse] with el and end with el. When two women sit at a crossroad , one on one side of the road and one on the other side of the road, facing each other, they are certainly engaged in witchcraft. What is the remedy? If there is another road [available], let one go through it. While if there is no other road, [then] if another man is with him, let them clasp hands and pass through; while if there is no other man, let him say thus: ‘Igrath Izlath, Asya, Belusia10 have been slain with arrows.’11
Nombres 23-23
Délivré, par ce Dieu, de l'Egypte, il a le vigoureux élan du réêm. 23 Il ne faut point de magie à Jacob, point de sortilège à Israël: ils apprennent à point nommé, Jacob et Israël, ce que Dieu a résolu.
Rashi
Qél les a fait sortir d’Égypte Tu as dit : « Voici, un peuple est sorti d’Égypte… » (supra 22, 5). Il n’en est pas sorti par ses propres forces, mais c’est Eloqim qui les a fait sortir (Midrach Tan‘houma).
Comme l’élan du buffle (reém) Un vol (‘afifath) vers la hauteur. Autre explication : Il s’agit de la vigueur des reémim, dont nos maîtres ont enseigné que ce sont les démons (Guitin 68b).
Car il n’y a pas de présage dans Ya‘aqov Ils méritent d’être bénis car ils n’y a chez eux ni devins ni sorciers.
Selon le temps il sera dit à Ya‘aqov… Il arrivera de nouveau un jour, comme cette fois-ci, où sera révélée la force de l’amour qui leur est porté. Ils seront assis devant Lui et apprendront la Tora de Sa bouche, et leur place sera au sein des anges de service qui leur demanderont : « Qu’a fait Qél ? ». C’est ce que veut dire le verset : « … et tes yeux verront tes maîtres » (Yecha’yah 30, 20). Autre explication : L’expression « il sera dit à Ya‘aqov » n’est pas au futur mais au présent. En d’autres termes, ils n’ont besoin ni de devins ni de sorciers, car il doit être dit à tout moment à Ya‘aqov et à Israël ce que fait le Saint béni soit-Il et quelles sont Ses décisions prises là-haut. Ils n’ont pas besoin pour cela de devins ou de sorciers, mais le message leur en est transmis par la bouche de leurs prophètes (Midrach Tan‘houma). Ou bien encore, ce sont leurs ourim et leurs toumim qui le leur communiquent. Mais le Targoum Onqelos ne traduit pas ainsi.
אונקלוס במדבר פרק כג פסוק כג
(כג) ארי לא נחשיא צבן דייטב לדבית יעקב ואף לא קסמיא רען ברבות בית ישראל כעדן יתאמר ליעקב ולישראל מא עבד אלהא:
שמות רבה (וילנא) פרשת בשלח פרשה כא
כך בשעה שיצאו ישראל ממצרים עמד סמאל המלאך לקטרג אותן אמר לפני הקב"ה רבש"ע עד עכשיו היו אלו עובדים עבודת כוכבים ואתה קורע להם את הים מה עשה הקב"ה מסר לו איוב שהיה מיועצי פרעה דכתיב בו (שם /איוב/ א) איש תם וישר, אמר לו הנו בידך, אמר הקב"ה עד שהוא מתעסק עם איוב ישראל עולים לים ויורדים ואח"כ אציל את איוב
Ainsi au moment ou israel sont sortis d’Égypte, l’ange samael s’est dresse pour les accuser il a dit devait le saint beni soit il « maitre du monde ! jusqu'à maintenant les juifs etaient des idolatres et maintenant tu leur ouvres la mer ? » qu’a fait D ? il lui a donne job, qui était un des conseille de pharaon, sur lequel il est ecrit un homme parait et droit, il a dit au diable « il est entre tes mains » D s’est dit « tant que le satan est occupe avec job, je vais sauver les juifs, et ensuite je sauverais job »
Berahot 55
R. Bizna b. Zabda said in the name of R. Akiba who had it from R. Panda who had it from R. Nahum, who had it from R. Biryam reporting a certain elder — and who was this? R. Bana'ah: There were twenty-four interpreters of dreams in Jerusalem. Once I dreamt a dream and I went round to all of them and they all gave different interpretations, and all were fulfilled, thus confirming that which is said: All dreams follow the mouth.29 Is the statement that all dreams follow the mouth Scriptural?30 Yes, as stated by R. Eleazar. For R. Eleazar said: Whence do we know that all dreams follow the mouth? Because it says, and it came to pass, as he interpreted to us, so it was.31 Raba said: This is only if the interpretation corresponds to the content of the dream: for it says, to each man according to his dream he did interpret.32
Pesahim 110a
In the West [Palestine] they were not particular about ‘pairs. R. Dimi of Nehardea was particular even about the marks on a [wine-] barrel:2 it once happened that a barrel burst.3 This is the position in general: when one is particular, they [the demons] are particular about him,4 while when one is not particular,5 they are not particular about him. Nevertheless one should take heed
Marx
« L'argent, qui possède la qualité de pouvoir tout acheter et de s'approprier tous les objets, est par conséquent l'objet dont la possession est la plus éminente de toutes. Universalité de sa qualité est la toute-puissance de son être ; il est donc considéré comme l'être tout-puissant. L'argent est l'entremetteur entre le besoin et l'objet, entre la vie et le moyen de vivre de l'homme. Mais ce qui me sert de médiateur pour ma propre vie me sert également de médiateur pour l'existence d'autrui. Mon prochain, c'est l'argent.
Shakespeare dans Timon d'Athènes :
De l'or! De l'or jaune, étincelant, précieux ! Non, dieux du ciel, je ne suis pas un soupirant frivole... Ce peu d'or suffirait à rendre blanc le noir, beau le laid, juste l'injuste, noble l'infâme, jeune le vieux, vaillant le lâche... Cet or écartera de vos autels vos prêtres et vos serviteurs; il arrachera l'oreiller de dessous la tête des mourants; cet esclave jaune garantira et rompra les serments, bénira les maudits, fera adorer la lèpre livide, donnera aux voleurs place, titre, hommage et louange sur le banc des sénateurs; c'est lui qui pousse à se remarier la veuve éplorée. Celle qui ferait lever la gorge à un hôpital de plaies hideuses, l'or l'embaume, la parfume, en fait de nouveau un jour d'avril. Allons, métal maudit, putain commune à toute l'humanité, toi qui mets la discorde parmi la foule des nations...
Shakespeare peint magistralement l'argent.
Ce que je peux m'approprier grâce à l'argent, ce que je peux payer, autrement dit ce que l'argent peut acheter, je le suis moi-même, moi le possesseur de l'argent. Les qualités de l'argent sont mes qualités et mes forces essentielles en tant que possesseur d'argent. Ce que je suis et ce que je puis, ce n'est nullement mon individualité qui en décide. Je suis laid, mais je puis m'acheter la femme la plus belle. Je ne suis pas laid, car l'effet de la laideur, sa force repoussante est annulée par l'argent. Personnellement je suis paralytique mais l'argent me procure vingt-quatre pattes ; je ne suis donc pas paralytique. Je suis méchant, malhonnête, dépourvu de scrupules, sans esprit, mais l'argent est vénéré, aussi le suis-je de même, moi, son possesseur. L'argent est le bien suprême, donc son possesseur est bon ; au surplus, l'argent m'évite la peine d'être malhonnête et l'on me présume honnête. Je n'ai pas d'esprit, mais l'argent étant l'esprit réel de toute chose, comment son possesseur manquerait-il d'esprit ? Il peut en outre s'acheter les gens d'esprit, et celui qui est le maître des gens d'esprit n'est-il pas plus spirituel que l'homme d'esprit ? Moi qui puis avoir, grâce à l'argent, tout ce que désire un cœur humain, ne suis-je pas en possession de toutes les facultés humaines ? Mon argent ne transforme-t-il pas toutes mes impuissances en leur contraire ?
Si l'argent est le lien qui me relie à la vie humaine, à la société, à la nature et aux hommes, l'argent n'est-il pas le lien de tous les liens ? Ne peut-il pas nouer et dénouer tous les liens ?
Shakespeare fait ressortir surtout deux propriétés de l'argent : C'est la divinité visible, la métamorphose de toutes les qualités humaines et naturelles en leur contraire, la confusion et la perversion universelles des choses. L'argent concilie les incompatibilités. C'est la prostituée universelle, l'entremetteuse générale des hommes et des peuples. »
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