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Writer's pictureRav Uriel Aviges

Choftim 5776


1-  Rhapsodie séfarade.

Dans la parasha de shoftim nous pouvons lire les versets suivants “ "Si l'on trouve, dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en possession, un cadavre gisant en plein champ, et que l'auteur du meurtre soit resté inconnu, 2 tes anciens et tes juges s'y transporteront, et mesureront la distance jusqu'aux villes situées autour du cadavre. 3 La ville la plus rapprochée du cadavre étant déterminée, les anciens de cette ville prendront une jeune vache qu'on n'aura pas encore employée au travail, qui n'aura porté aucun joug. 4 Ces anciens feront descendre la génisse dans un bas-fond sauvage, où on ne laboure ni ne sème, et là, dans ce bas-fond, ils briseront la nuque à la génisse. 5 Puis s'avanceront les pontifes, descendants de Lévi ; car ce sont eux que l'Éternel, ton Dieu, a désignés pour le servir, pour prononcer les bénédictions en son nom, et c'est par eux qu'est jugé tout débat, tout dommage. 6 Et tous les anciens de la ville en question, comme voisins du cadavre, se laveront les mains sur la génisse dont on a brisé la nuque dans le bas-fond. 7 Et ils diront tour à tour : "Nos mains n'ont point répandu ce sang-là, et nos yeux ne l'ont point vu répandre8 Pardonne à ton peuple Israël, que tu as racheté, Seigneur ! Et n'impute pas le sang innocent à ton peuple Israël !" Et ce sang leur sera pardonné. »

Ce passage de la torah ne peut être compris qu’a la lumière d’un passage des évangiles très connu, matityahou 27, je cite « Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. 25Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »

Ce que matityahou a voulu mettre en exergue, en racontant cette légende, c’est l’hypocrisie qu’il y a dans la demande du pardon à D ou aux morts.

On organise une cérémonie pour commémorer la choah, on remet la faute sur ses parents ou sur ses enfants, et on est lave de toutes nos fautes !

 Il suffit d’aller se confesser chez le curé, pour recevoir l’absolution et tout va bien !

 Pour le talmud (Sotah 46a) dans le texte de la parasha, la faute et la responsabilité pour le crime sont attribuées à la génération des juifs qui sont sorti d’Egypte, une génération disparue depuis longtemps ! mais les rabbins présents eux, n’ont rien vu, ils sont propres, ils sont innocents.

Les juifs séfarades se lèvent pendant 40 jours aux aurores pour demander pardon à D de leurs fautes, pourtant, ils savent clairement qu’ils risquent de commettre les mêmes erreurs l’année prochaine. Ils demandent pardon à Yom kippour, comme Pilate qui se lave les mains avant de condamner à la mort et à la torture un innocent. Quel peut être le sens de cette mascarade ?

2- Infantilisation et régression

Pour Freud, Il y a un point commun entre l’amour et la religion, ce sont deux sentiments régressifs et infantilisants. L’homme cherche sa mère à travers l’amour, il veut redevenir un enfant, la femme, elle cherche son père, en aimant, elle veut aussi redevenir une enfant.

Pour Freud, dans la religion aussi, la femme et l’homme cherchent leur père à travers D, ils cherchent à revivre leur enfance.

Demander pardon à D, c’est voir D comme un père, une sorte de papa noël avec une longue barbe blanche, auquel on doit demander pardon, comme un enfant de cinq ans demande pardon à son père lorsqu’il a cassé le pot de Nutella sur le carrelage de la cuisine.

 Pour Freud, comme pour Maimonide cette vision de la religion doit être dépassée, D n’a pas de barbe, il n’a pas de corps, il n’a rien à pardonner, l’homme doit, s’il aime vraiment D, se comporter comme un adulte et envisager sa relation D, sous cet angle. Maimonide pense comme Freud, sauf que pour lui, malgré tout, la religion garde un sens et surtout une utilité morale.

Le point commun existant entre Freud et Maimonide, c’est un certain mépris de l’enfance. Pour ces deux penseurs, chercher son père en le remplaçant, régresser, s’infantiliser, c’est mal, alors que, devenir adulte et indépendant, c’est la voix de la raison et le bien.

 Les femmes, elles aussi, ont toujours, d’une certaine manière, leur enfance en horreur, leur enfance doit être dépassée. Elles doivent devenir mère, pour se prouver qu’elles ne sont plus des enfants. Chez la femme, l’instinct maternel (instinct qui structure aussi la relation amoureuse) est avant tout un désir de se poser en tant qu’adulte dans le monde.

Tout le monde sait que je méprise beaucoup les femmes. (Mépris qui est, bizarrement, non réciproque). La cause de ce mépris est justement ce rejet de l’enfance. Pour une femme, comme pour Freud, comme pour Maimonide et pour Platon, il existe une dialectique, une contradiction irréductible, entre l’enfant et l’adulte. L’adulte, c’est le non enfant, c’est celui qui est responsable, qui prend le pouvoir, qui réfute (ou qui fait semblant de réfuter) ses angoisses et sa dépendance envers des forces occultes.

Pour ma part, Je pense que, l’enfance n’est pas une régression. Je pense que l’on reste toute sa vie nostalgique de son enfance, non pas, par ce que l’on sent un vide émotionnel et une solitude en devenant adulte, ni par ce que notre père ou note mère nous manque, mais par ce qu’il y a une pureté et une vérité dans le rapport au monde de l’enfant que l’on n’arrive pas à oublier. C’est cette vérité que l’on recherche à travers la religion ou à travers l’amour (à travers la science ou à travers l’art).

 Mais qu’elle est l’essence profonde de cette vérité ?

 On peut formuler cette question en l’envisageant sous différents angles.

 Par exemple, lorsque l’on crée quelque chose de nouveau, lorsque l’on ressent « un coup de génie » est-ce un abandon ou le fruit d’un travail ? la création géniale procède-t-elle d’une une régression a l’état enfantin, ou bien, est-elle au contraire la négation ultime de certains préjugées enfantins subjugués par la volonté et le travail ?

  Si la trouvaille intellectuelle est toujours un saut, quelque chose d’imprévue et de génial, qu’elle semble être le fruit de l’imagination, alors, quel est le rôle du calcul et de la connaissance technique dans l’acte créatif ? pourquoi souvent, il faut travailler beaucoup pour pouvoir imaginer un peu ?

On peut éprouver le même doute concernant l’amour, lorsqu’une femme tombe amoureuse, est-ce un abandon ou le fruit d’un travail ? pourquoi souvent, une femme doit calculer beaucoup avant de se permettre d’aimer ?

3- Le jugement dernier.

Le talmud explique (Roch hachant 16b) qu’entre rocha Hachana et Yom kippour tous les êtres humains sont jugés. Il y a trois livres ouverts, celui des justes, qui sont inscrits directement dans le livre de la vie. Celui des mauvais qui sont inscrits directement dans le livre de la mort, et il y a les moyens qui sont en suspens entre rocha Hachana et Yom kippour.

 Ce passage du talmud n’est pas compréhensible dans son sens littéral, par ce qu’il signifierait, qu’en fin de compte, tous ceux qui vivent sont des justes et que tous ceux qui meurent sont des mauvais. Ce qui est certainement faux.

En fait, ce passage du talmud fait référence a un autre passage dans le traité de berahot 61 b. là-bas le talmud dit la chose suivante « rabi Yossi le galiléen dit : « les justes sont jugés par leur bon penchant, comme il est écrit « et mon cœur est vide a l’intérieur de moi ». Les mauvais sont jugés par leur mauvais penchant, comme le verset dit « Au fond de mon cœur [je sens] ce que le Péché insinue au méchant : "Qu’il n’ait nulle crainte de Dieu devant les yeux !" » (Psaume 36), les moyens, eux, sont juges par les deux, comme dit le verset « Car il se tient à la droite du malheureux, pour l’assister contre ceux qui jugent sa personne. » (Psaume 109 31) » ... Rava a dit le monde n’a été créé que pour les complètement mauvais, ou pour les parfaitement juste, pour qu’un homme découvre « en lui-même » s’il est un juste parfait ou bien complètement mauvais » … Rav dit le monde futur a été créé pour les justes parfaits, alors que ce monde existe pour les mauvais complets. »

 Le talmud dans berahot nous explique que nous ne sommes pas jugés par D à Roch Hachana, nous somme juges par nous-même. Si on lit scrupuleusement le texte du talmud de Roch Hachana, on se rend compte que le talmud ne dit pas : « D ouvre trois livres et qu’il inscrit dans trois livres etc. », il est écrit « trois livre s’ouvrent, ceux qui sont justes se trouvent écrit tout de suite dans le livre de la vie … », il n’est pas dit que c’est D qui les inscrit dans ce livre, ni que c’est D qui ouvre le livre. Le talmud dit « il se retrouve inscrit dans le livre etc…, inscrit par une tierce personne.

 Dans le texte même du moussaf de rocha Hachana, à chaque fois qu’il est question du jugement, ce n’est pas que c’est D qui juge, c’est une troisième personne. Le texte du moussaf dit « et sur les pays, il sera dit lequel sera en paix… et les créatures seront souvenu pour les mentionner pour la vie ou pour la mort… », il n’est pas dit que c’est D qui juge.

 Dans le rituel de Roch Hachana, il apparait que D se tient à notre droite pour nous soutenir devant ceux qui jugent notre âme. D se souvient de nous, il est là pour nous aider et nous sauver, mais il n’est pas là pour nous juger.

Le talmud dans berahot explique, que ce sont nos penchants qui nous jugent.

Mais qu’est-ce que cela veut dire ?

On peut distinguer deux types de volontés ou de motivations chez l’homme. Il y a des motivations compensatoires et des motivations qui sont spontanées ou innées. L’homme a des désir innées et gratuit et d’autres qui ne sont que des réactions a des frustrations. Nous avons des désirs réels et des désirs de substitution.

Par exemple, si quelqu’un est amoureux d’une actrice de cinéma, mais qu’il sait qu’il ne pourra jamais la rencontrer, alors il risque de chercher une fille qui a des traits communs avec cette actrice, pour compenser son manque. La relation de cet homme avec cette fille est compensatoire, même si ce garçon a l’impression de tomber amoureux, sa relation sera toujours, quelque part frustrante, et cet homme aura besoin de calmer cette frustration par d’autres mécanismes compensatoires, par exemple, en faisant du sport ou en allant au bar. Mais, comme ces comportements sont eux même compensatoires, alors, il va par la suite désirer d’autres choses qui viendront compenser le manque, qu’il éprouve à cause de l’imperfection du remplacement. C’est une chaine sans fin.

On peut retrouver le même phénomène dans le rapport a la religion. L’homme est angoissé par l’absurdité de la vie, il va compenser cette angoisse en cherchant un sens à travers la religion, l’étude ou la prière, mais en fin de compte ce comportement religieux, ne fait que compenser un autre désir de sens, plus profond, dans ce cas, la pratique religieuse elle-même, crée donc aussi une frustration qui doit être calmée par d’autre désirs, eux aussi compensatoires.

Analyser, comme le fait Freud, la psychologie de l’homme en l’enfermant dans ce cycle infini de désirs compensatoires, sans espoir de sortie, c’est vivre dans « ce monde » et nier le monde futur. C’est vivre dans l’univers du complètement mauvais.

Contrairement à Freud, les sages du talmud pensent qu’il existe un désir pur chez l’homme, un désir inné qui n’est pas la substitution d’un autre désir. L’homme a en lui un désir pur, c’est ce désir et cette naivete de l’enfance que l’on perd petit à petit en grandissant et que l’on aspire toujours à retrouver.

Le rapport a la religion décrit par Freud comme un état régressif et angoissé, comme un remplacement de la présence du père, est malheureusement le rapport le plus courant a la religion.

Souvent, un homme qui n’arrive pas à gagner de l’argent, prie, pour compenser son incapacité à travailler. Dans ce cas, la prière n’est qu’une compensation et une fuite de la réalité

Mais le travail des dix jours de techouvah est de transformer ce rapport compensatoire à D, en un rapport pur et inné pour qu’il devienne le centre et le moteur de notre vie.

Le talmud explique (Roch Hachana 15), que pendant les 10 jours de techouvah il faut faire « régner D sur nous et sur l’univers », cela veut dire, que notre rapport à D ne doit plus être un rapport de remplacement intéressé, il doit devenir le désir primordial pur et gratuit autours duquel s’articule notre vie et l’univers.

Pendant les dix jours de techouvah, il faut purifier son rapport au divin.

On doit rechercher D par ce que l’on comprend que cette proximité est le sens ultime de notre vie, que c’est tout le reste de nos volontés qui est une compensation a notre incapacité à vivre à la hauteur de ce désir authentique et primordial.

(Si l’homme a souvent besoin de travailler beaucoup pour créer si peu, bien  qu’il ressente intuitivement qu’il « connait » déjà la solution a son problème avant d’avoir commencé à réfléchir, (si non il ne commencerait même pas à chercher, et surtout, si non, il ne saurait pas si il a trouvé la solution ou non.) c’est par ce qu’avant d’arriver à formuler une vérité intime,  l’homme a besoin de passer par des discours de substitution qui ne font que masquer la vérité ultime qu’il connait, mais qu’il n’ose pas regarder en face.)

 L’homme doit casser un par un, tous les faux discours qu’ils se tient a lui même, pour retrouver la vérité en laquelle il croit, mais qu’il n’ose pas regarder.

Dans le traite de Chabat, Le talmud cite le verset «et mon cœur est vide a l’intérieur de moi », (Ce même verset que le talmud cite dans berahot pour parler du jugement des justes par leur bon penchant.) pour justifier le viol de bat cheva par David. Le talmud explique que bat cheva n’était pas le remplacement d’une autre femme que David n’avait pas pu avoir, elle était son véritable zivoug.

Malheureusement, les cabalistes expliquent, qu’il est rarissime pour un homme ou une femme de se marier avec leur véritable zivoug, en général on se marie avec des « remplaçants », par ce que l’on n’a pas su se connecter avec la nature profonde de son âme, ou pour ce que l’on n’a pas eu le mérite ou le courage de faire face à son véritable désir. C’est pour cela que la hupah et les Chèva berahot sont importants, par ce qu’elles apportent la consolation face au deuil de l’être réellement aimé que l’on n’aura pas. (Mahari digatilkah He halot derabi Ismaël).

Dans les relations a autrui, nos erreurs et nos choix sont généralement irrattrapable, mais dans notre relation à D, on a toujours la capacité de recadrer notre vie, de se reconnecter avec la pureté enfantine de notre âme.

C’est cette action de reconnections que le talmud appelle devenir un juste parfait. Le juste parfait, c’est celui qui vit dans « le monde futur », par ce qu’il fait advenir ce futur inscrit en lui, sa véritable vocation, dans ce monde-là, par ses actions.

Pendant les selihot, lorsque l’on demande pardon, c’est à nous même que nous nous demandons pardon. A force de donner de l’importance a toutes la mesquinerie du quotidien dans lequel nous vivons, notre image et notre amour propre se sont dégradés, et nous avons, petit à petit, perdu notre capacité à rêver et à ressentir la plénitude de nos aspirations profondes.

 Nous avons besoins de l’aide divine pour nous aider à reconnecter avec nous-même et orienter notre vie en fonction de ce que l’on désir vraiment.

Dans les selihot les sefaradim disent « nous avons fauté devant toi, ai pitié de nous » le texte ne dit pas « nous avons fauté envers toi, pardonnes nous ». Par ce que D n’a rien à pardonner. Nous avons fauté envers nous-même, devant D, D est là pour nous sauver, on implore son aide pour qu’il nous permette de reconnecter avec la véritable profondeur de notre vie, et qu’il nous inscrive dans le livre de la vie. La vie des justes qui sont appelés vivants, même lorsqu’ils sont morts.


 

Les documents

 

Deut 20

Quand tu t'avanceras contre tes ennemis pour leur livrer bataille, et que tu verras cavalerie et chariots de guerre, une armée supérieure à la tienne, n'en sois pas effrayé; car tu as avec toi l'Éternel, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte. 2 Or, quand vous serez sur le point de combattre, le pontife s'avancera et parlera au peuple. 3 Il leur dira: "Ecoute, Israël! Vous allez, en ce moment, livrer bataille à vos ennemis; que votre courage ne mollisse point; soyez sans crainte, ne vous laissez ni déconcerter ni terrifier par eux. 4 Car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis et de vous procurer la victoire." 5 Ensuite les préposés parleront au peuple en ces termes: "Si quelqu'un a bâti une maison neuve et n'en a pas encore pris possession, qu'il parte et s'en retourne à sa maison; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre en prendrait possession. 6 Si quelqu'un a planté une vigne et n'en a pas encore acquis la jouissance, qu'il parte et s'en retourne chez lui; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre acquerrait cette jouissance. 7 Et si quelqu'un a promis mariage à une femme et ne l'a pas encore épousée, qu'il parte et s'en retourne chez lui; car il pourrait mourir dans la bataille, et un autre homme l'épouserait." 8 Les préposés adresseront de nouveau la parole au peuple, et diront: "S'il est un homme qui ait peur et dont le cœur soit lâche, qu'il se retire et retourne chez lui, pour que le cœur de ses frères ne défaille point comme le sien!" 9 Alors, les préposés ayant fini de parler au peuple, on placera des officiers de légions à la tête de l'armée. 10

General patton 3 army

I don't care what color you are, so long as you go up there and kill those Kraut sons of bitches," he told the men before finishing with the best line a general could ever utter. "If you need me, you can always find me in the lead tank."

Par dela bien et mal 173

On ne hait pas tant qu’on méprise. On ne hait que son égal ou son supérieur.

Avodah zara 55

The General Agrippa asked R. Gamaliel, 'It is written in your Torah, For the Lord thy God is a devouring fire, a jealous God. Is a wise man jealous of any but a wise man, a warrior of any but a warrior, a rich man of any but a rich man?'3  He replied, 'I will give you a parable: To what is the matter like? To a man who marries an additional wife. If the second wife is her superior, the first will not be jealous of her, but if she is her inferior, the first wife will be jealous of her

Tocqueville la democratie en amerique.

“Un people a beau faire des efforts, il ne parviendra pas a rendre les conditions parfaitement egales en son sein, et si il avait le malaheur d’arriver a ce nivellement absolu et complet il resteerait encore le nivellement des intelligence qui venant directement de D echapera toujours au lois » il reste une inegalite naturelle contre laquell on ne peut rien faire, a moins d’abaisser sans cesse le niveau ou la liberte se trouve realisee. Tel est le mechanisme du nivellement : « ils ont pour l’egalite une passion ardente insatiable éternelle, invincible, ils veulent la liberté dans la liberté et si il ne peuvent l’obtenir, il la veulent encore dans l’esclavage ». plutôt l’Egalite dans l’esclavage que l’inégalité dans la liberté. D’autre part l’egalite pour tous la mise a niveau de tous les citoyens, fait que chacun peut pretendre aux memes choses, alors que dans la societe feodale un bourgeois ne pouvait esperer devenir seigneur. L’egalite est l’autre nom d’une mobilité sociale infinie, d’une mise en concurrence généralisée, « ils ont détruits les privilèges gênants de quelques uns de leurs semblables, il rencontrent la concurrence de tous »

Talmud chabat 119

R. Isaac said: Jerusalem was destroyed only because the small and the great were made equal, for it is said, And it shall be, like people like priest; which is followed by, The earth shall be utterly emptied.2

nietzche

Signes de noblesse : ne jamais songer à rabaisser nos devoirs à être des devoirs pour tout le monde ; ne pas vouloir renoncer à sa propre responsabilité, ne pas vouloir la partager ; compter ses privilèges et leur exercice au nombre de nos devoirs.

Par-delà le bien et le mal, Friedrich Nietzsche

Roch hachana 18

ON NEW YEAR ALL MANKIND PASS BEFORE HIM LIKE CHILDREN OF MARON.16 What is the meaning of the expression ‘like children of Maron’? — In Babylon it was translated, ‘like a flock of sheep’.17 Resh Lakish said: As [in] the ascent of Beth Maron.18

    Rab Judah said in the name of Samuel: Like the troops of the house of David.19 Rabbah b. Bar Hanah said in the name of R. Johanan: [All the same] they are all viewed with a simple glance. R. Nahman b. Isaac said: We also have learnt the same idea: He that fashioneth the hearts of them all, that considereth all their doings.20 What does this mean? Shall I say that it means this, that [God] has created all creatures and unites all their hearts together? But we see that this is not so! No; what it means is this: ‘The Creator sees21 their hearts together and considereth all their doings’.

Roch hachanh 8

Our Rabbis taught: ‘For it is a statute for Israel, an ordinance for the God of Jacob’: this teaches that the heavenly Beth din does not assemble for judgment until the Beth din on earth has sanctified the month’.

    Another [Baraitha] taught: ‘For it is a statute for Israel’; this tells me only that Israel [are judged]; how do I know that this applies also to the [other] nations of this world? Because it is written, an ordinance for the God of Jacob’. If that is the case, what is the point of saying, For it is a statute for Israel?3 — It teaches that Israel are brought up for trial first. And this is in harmony with the [following] saying of R. Hisda. For R. Hisda said: Where a king4 and a community appear together, the king is brought up for judgment first, as it says, the judgment of his servant [Solomon] and the judgment of his people.5 What is the reason? — If you like I can say, because it is not seemly that the king should stand outside, and if you like I can say, [the king is tried] before [the Divine] wrath becomes really fierce.

Roch hachana 16

It has been taught: R. Judah said in the name of R. Akiba: Why did the Torah enjoin on us to offer an ‘Omer on Passover? Because Passover is the season of produce. Therefore the Holy One, blessed be He, said, Bring before Me an ‘Omer’ on Passover so that your produce in the fields may be blessed.23 Why did the Torah enjoin on us to bring two leaves on Pentecost? Because Pentecost is the season for fruit of the tree. Therefore the Holy One, blessed be He, said: Bring before Me two loaves on Pentecost so that the fruit of your trees may be blessed.24 Why did the Torah enjoin on us to pour out water on Tabernacles?25 The Holy One, blessed be He, said, Pour out water before Me on Tabernacles, so that your rains this year may be blessed. Also recite before Me on New Year [texts making mention of] kingship, remembrance, and the shofar-kingship, so that you may proclaim Me king over you; remembrance, so that your remembrance may rise favourably before Me; and through what? Through the shofar.26

    R. Abbahu said: Why do we blow on a ram's horn? The Holy One, blessed be He, said: Sound before Me a ram's horn so that I may remember on your behalf the binding of Isaac the son of

    Abraham,27 and account it to you as if you had bound yourselves before Me.

    R. Isaac said: Why do we sound the horn on New Year? — [You ask], why do we sound? The All-Merciful has told us to sound!28 — What he means is, why do we sound a teru'ah?29 [You ask] why do we sound a teru'ah? The All-Merciful has proclaimed ‘a memorial of teru'ah!30 — What he means is, why do we sound a teki'ah and teru'ah!30 — sitting and then again sound a teki'ah and teru'ah standing? — It is so as to confuse the Accuser.1

    R. Isaac further said: If the shofar is not sounded2 at the beginning of the year, evil will befall at the end of it. Why so? Because the Accuser has not been confused

Job 1 :

II y avait dans le pays d'Ouç un homme du nom de Job; cet homme était intègre et droit, craignant Dieu et évitant le mal. 2 Il lui était né sept fils et trois filles. 3 Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et de très nombreux gens de service. Et cet homme était le plus considérable de tous les habitants de l'Orient. 4 Ses fils avaient coutume d'organiser un festin dans la maison de chacun d'eux à tour de rôle; ils faisaient aussi convier leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux. 5 Et lorsque le cycle de ces jours de festin était révolu, Job envoyait chercher ses fils pour les purifier; il se levait de grand matin et offrait un holocauste pour chacun d'eux, car Job se disait: "Peut-être mes enfants auront-ils commis quelque péché et renié Dieu en leur cœur." C'est ainsi qu'agissait Job en tout temps. 6 Or, un jour les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et le Satan, lui aussi, vint au milieu d'eux. 7 L'Eternel dit au Satan: "D'où viens-tu?" Le Satan répondit au Seigneur et dit: "J'ai visité la terre 'et l'ai parcourue en tous sens." 8 L'Eternel demanda au Satan: "As-tu porté ton attention sur mon serviteur Job? Certes, il n'a point son pareil sur la terre, tellement il est un homme intègre et droit, craignant Dieu et évitant le mal." 9 Le Satan répliqua au Seigneur et dit: "Est-ce donc gratuitement que Job craint Dieu? 10 N'as-tu pas élevé comme une haie tutélaire autour de lui, de sa maison et de tout ce qui lui appartient? Tu as béni l'œuvre de ses mains, et ses troupeaux se répandent dans le pays. 11 Or ça, étends une fois ta main et touche tout ce qui est à lui; tu verras s'il ne te reniera pas en face." 12 L'Eternel répondit au Satan: "Eh bien! Tout ce qui lui appartient est en ton pouvoir; seulement, tu ne le toucheras pas lui-même." Et le Satan se retira de devant la face de l'Eternel. 13

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