Dans la parasha de vayeleh on peut lire les versets suivants : « Le Seigneur dit à Moïse: "Tandis que tu reposeras avec tes pères, ce peuple se laissera débaucher par les divinités du pays barbare où il va pénétrer; et il m'abandonnera, et il brisera l'alliance que j'ai conclue avec lui. 17 Ce jour-là, ma colère s'enflammera contre lui, je les abandonnerai, je leur déroberai ma face, et il deviendra la pâture de chacun, et nombre de maux et d'angoisses viendront l'assaillir. Alors il se dira: "En vérité, c'est parce que mon Dieu n'est plus au milieu de moi que je suis en butte à ces malheurs." 18 Mais alors même, je persisterai, moi, à dérober ma face, à cause du grave méfait qu'il aura commis en se tournant vers des dieux étrangers. 19 Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique, qu'on l'enseigne aux enfants d'Israël et qu'on le mette dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoignage à l'encontre des enfants d'Israël.20 Quand j'aurai introduit ce peuple dans le pays que j'ai promis par serment à ses pères et où ruissellent le lait et le miel; vivant dans l'abondance et gorgé de délices, il s'adressera à des dieux étrangers, il les servira, me témoignera du mépris et rompra mon alliance.21 Vienne alors la multitude de maux et d'angoisses qui doivent l'atteindre, le présent cantique portera témoignage en face de lui (car la bouche de sa postérité ne l'oubliera point), parce que je sais ce qu'aujourd'hui déjà son penchant le porte à faire, avant même que je l'aie introduit dans la terre par moi promise!" 22 Et Moïse écrivit le cantique suivant, ce jour même, et le fit apprendre aux enfants d'Israël. »
Les premiers versets de ce passage posent probleme, en effet, dans le verset 17 les juifs semblent comprendre que les malheurs qui les accablent sont causés par la main de D, ils semblent accepter le fait que se sont leurs fautes qui les ont entrainé, leur declin, ils disent « "En vérité, c'est parce que mon Dieu n'est plus au milieu de moi que je suis en butte à ces malheurs." » on s’attendrait donc a ce que D arrete de les punir pourtant c’est le contraire qui arrive D continue a faire souffrir les juifs, puisque le verset 18 continue et dit « Mais alors même, je persisterai, moi, à dérober ma face, à cause du grave méfait qu'il aura commis en se tournant vers des dieux étrangers », pourquoi D n’accepte t il pas le repentir des hebreux ?
Lorsque on lit les versets on comprend que les juifs sont conscients que leur declin est liee a l’abandon de la Torah, ils savent que si ils revienent vers D, ils seront sauves, pourtant, ils preferent rester sous le joug des nations plutôt que de revenir a la torah. Comment comprendre ce comportement de la part des Hebreux ?
Pour comprendre ce passage, il est necessaire de se poser une autre question, quel est la nature exacte de la punition de D, lorsque l’on abandonne ses commandements ?
Lorsque l’on abandonne les commandements de D, les juifs ne sont pas punis de manière surnaturelle, ils ne sont pas detruit instantanement miraculeusement, ils sont juste livres au mains de la nature et de ses aleas. Comme le dit le verset dans le levitique 26, 24 lorsque D prevoit la chute du peuple il dit « je me conduirais aussi suivant les lois du hasard».
Comme Maimonide l’explique dans le chapitre 18 de la 3eme partie du guide des egares, la punition reservee a celui qui s’eloigne de D, c’est qu’il reste sujet au lois de la nature et de ses aleas.
Or, meme si le monde rationnel des lois de la nature est absurde, il n’en demeure pas moins comfortable. Dans l’univers de la raison, les causes et les consequences sont previsibles et calculables, la nature est plus suivant genereuse que catastrophique, les catastrophes existent mais elles sont rares.
Pour l’homme il est beaucoup plus simple et comfortable de vivre dans le monde de la raison, plutôt que de vivre dans le monde de la foi. Surtout si on est juif et que l’on a affaire avec un D colerique, atteint de trouble bi-polaire, quasiment manico-depressif.
Les juifs dans le desert expriment constament de desir de vivre dans le monde de la raison, lorsqu’il reclament inlassablement de retourner en Egypte. L’Egypte c’est le pays de la raison, la terre est abreuvee par le Nile, qui ne s’asseche jamais. Il faut travailler beaucoup pour produire, puisqu’il faut irriguer la terre a partir du fleuve, il faut creuser des sions, il faut travailler comme un esclave, mais la vie est paisible, par ce qu’elle est previsible et calculable, plus on travaille plus on gagne.
Israel est un pays qui ne peut survivre que grace a la pluie, la pluie ne vient pas toutes les annees, le travaille n’augmente pas la quantite des recoltes ni les revenus, pour produire les hebreux sont condamnes a esperer et a prier. Les juifs ont du mal a accepter cet election qui les condamne a rester proche et dependant d’un D imprevisible et exigeant.
C’est pour cette raison que meme lorsqu’ils comprennent que leur declin est du a l’abandon de la loi, ils preferent, rester sujets aux lois de la nature et rester sous le joug des nations plutôt que d’assumer la liberte que donne la foi en D.
Ce qui rend la foi difficile dans le monde contemporain, ce n’est pas son invraisemblance, car l’histoire millenaire d’Israel demontre de manière visible et tactile l’authenticite de la prophetie de moise, ce qui rend la foi difficile aujourd’hui, c’est qu’elle semble placer l’individu dans une perspective imprevisible et fragile, une perspective peu attrayante, si on la compare au comfort et a la certitude que procure la raison.
Pourtant l’homme raisonnable ne vit pas, il ne peut que survivre, il est un esclave, l’esclave de son travaille ou celui de ses desirs, la plupart du temps, il arrive meme a etre l’esclave de ces deux maitres.
A Roch hachana D a cree le monde, il a donne la vie, ce jour la nous sommes juges sur la vie, on demande a etre inscrit dans le livre de la vie. La vie dont il est question a Roch hachana ne s’oppose pas a la mort, elle s’oppose a la survie. Comment peut on choisir la vie, plutôt que la survie ?
2 Roch Hachana
Dans le moussaf de Roch Hachana nous disons : « Notre Dieu et Dieu de nos pères, règne sur le monde entier avec ta gloire, et soit élevé sur toute la terre a travers ton honneur, et apparaît dans la splendeur de ta puissance majestueuse sur tous ceux qui habitent la terre; alors tout ce qui a été fait saura que vous l'avez créé, et il sera compris par tout ce qui ont été formé que tu leur a donné forme, Et ils diront, tous ceux qui ont le souffle dans leur narines, “Adonai, dieu d'Yisrael est roi et sa royauté s’etend sur tout. »
Lorsque l’on demande a D « de se devoiler dans la splendeur de sa puissance majestueuse », il semble que l’on demande a D de faire de grands miracles a travers lesquels il sera evident pour tous qu’il regne sur l’univers. Or le talmud dans le traite de berahot (34b) nous explique que ces miracles risquent de ne jamais arriver. Le talmud dit en effet « Shmuel dit: La seule différence entre ce monde et les jours du Messie concerne la servitude aux seuls royaumes étrangers. Alors qu’à l’époque du Messie, Israël sera indépendant et sans esclavage envers les puissances étrangères, l’ordre mondial restera par ailleurs inchangé, comme il est dit: «Car les pauvres ne cesseront pas de la terre» (Deutéronome 15:11) , qui indique que les voies du monde sont définies et immuables. ». selon samuel, il n’y aura aucun miracle a l’epoque messianique, pour Samuel, l’independance d’israel, c’est l’avenement messianique, il n’y a plus lieu de l’attendre puisqu’il est déjà advenu. (et ca nous fait une belle jambe.)
La question qui se pose est donc la suivante, selon Samuel comment peut on comprendre le sens de la priere du moussaf de roch hachana, lorsque l’on demande a D de se devoiler « dans la splendeur de sa puissance majestueuse » ?
Il faut interpreter, que le devoilement que l’on demande doit s’operer a traver le quotidien, a roch hachan on demande a D de devoiler la spendeur de sa puissance majestueuse a travers le quotidien. On demande a D qu’il nous permette de voir a travers les elements les plus insignifiants de notre routine, la spendeur de sa majeste. Car en realite ce n’est qu’ a travers ce devoilement que l’on peut reussir a vivre. La vie spirituelle n’est possible, que si l’on est capabale d’envisager un devoilement de la spendeur de la divinite a travers la nature et la matiere, ou a travers l’accomplissement quotidien des preceptes de la torah ou leur etude.
Cette capacite a percevoir ce devoilement n’est pas naturelle, elle ne peut etre qu’un don de D et ce don ne peut s’obtenir a travers la priere. En particulier grace a la priere de roch hachana. Mais sans ce devoilement quotidien, il devient dificile pour l’homme de vivre avec la foi. L’homme ne peut « vivre » que si il ressent un devoilement du divin dans le quotidien.
3- le son du chofar et le devoilement de la presence divine
Le son du chofar est associe au devoilement de la presence divine. Lorsque D descend sur le mont sinai pour donner la torah, il sonne le chofar, lorsque le messie arrive, D sonne le chofar, a chaque foi que D se devoile sur la terre il se devoile a travers le son du chofar.
Pourquoi ? et comment ?
Le son du chofar c’est avant tout l’association de deux rythmes. Pour percevoir la divinite dans la vie quotidienne il faut conjuguer deux rythme qui s’opposent. Pour accepter le quotidien il faut d’abord etre patient, il faut vouloir gouter et ressentir chaque seconde de l’experience presentee, tel qu’elle se presente a nous. Cependant cette manière de ressentir le present peut s’averer, angoissante et sclerosante, surtout si l’experience est repetitive. Pour que le quotidien devienne divin, il faut aussi y ajouter l’espoir d’un depassement d’une transfiguration, qui viendrait sublimer l’experience du present. Cette transfiguration doit etre souhaitee le moins possible, il faut la provoquer le moins possible, elle doit presque venir d’elle-même, car il ne faut pas que cette sublimation apparaisse comme une rupture brutale avec la realite du present, elle doit apparaitre comme une continuation de ce present. La transfiguration doit disparaitre apres un moment pour permettre a l’homme de redescendre dans le present du reel. C’est cette rythmique qu’exprime le son du chofar, un son long, un son entrecoupe, et le retour a un son long.
On retrouve cette rythmique dans la priere rituelle quotidienne, on se reveille on fait ses besoins, on lit des psaumes, on parle a D dans la Amidah, on dit a nouveau des psaumes et l’on retourne a faire ses besoins. Chaque semaine, on acceuille le chabat en allumant des bougies et on quitte le chabat aussi en allumant des bougies.
Dans le moussaf de Roch hachana lui-même on retrouve cette harmonie rythmique qui doit etre respectee, chaque benediction du moussaf commence comme un recit detache, ou la tension dramatique est tres faible et petit a petit la tension monte pour se terminer a son paroxisme par le son du chofar, ensuite on commence la benediction suivante, pianissimo, pour refaire monter l’intensite dramatique a la fin de la benediction, et ainsi de suite. Cette structure de la priere, n’est pas un effet stylistique elle imprime le rythme a travers lequel la presence divine peut se devoiler par le son du chofar.
Voici par exemple la bénédiction des souvenirs.
« tu te souviens des actions des [hommes dans] le monde d’aujourd’hui, et tu considères [également] le comportement de tous ceux qui vivaient dans les temps anciens.
Devant votre présence sont révélés toutes les choses cachées et la multitude de secrets depuis le début de la création; car il n'y a pas d'oubli devant le trône de ta gloire et il n'y a rien de caché à tes yeux.
Tu te souviens de tout ce qui a été fait et même tout ce qui est formé ne t’est pas caché. Tout est révélé et connu devant Toi, Adonoy, notre Dieu qui observe et regarde jusqu'à la fin de toutes les générations.
Car tu as fixé un temps de mémoire, pour considérer chaque âme et chaque être; faire en sorte que de nombreuses actions soient mémorisées ainsi que la multitude des créatures sans fin.
Depuis le début de la création, tu l’as fait savoir et tu l’as révélé avant l'heure.
Ce jour [Roch Hachana] est le début de ton travail un mémorial du premier jour.
Car c'est un statut pour Yisrael un [jour de] jugement du Dieu de Yaakov.
Et au-dessus des pays [le jugement] est prononcé, lequel d'entre eux est destiné à l'épée [guerre] et qui, pour la paix, qui pour la famine et pour l'abondance.
Et les créatures sont rappelées, pour etre souvenu pour la vie ou pour la mort.
Qui n'est pas considéré ce jour-là? Car le souvenir de tout ce qui est formé vient devant toi: les rapports de l’homme et le décret de son destin, les méfaits des actions de l’homme, les pensées de l’homme et de ses agissements et les motifs des actes de l’homme.
Heureux est l'homme qui ne t’oublie pas, le fils de l'homme qui se renforce en force en toi.
car ceux qui te cherchent ne trébuches jamais, et ils ne seront jamais déshonorés - tous ceux qui ont confiance en toi.
Notre Dieu et Dieu de nos pères, souviens toi de nous favorablement, et soucis toi de nous pour apporter une délivrance et une compassion du haut des cieux éternels. Souvenez-vous en notre faveur, Adonoy, notre Dieu, de l'alliance, de la bonté et du serment que vous avez juré à notre père Avraham sur le mont Moriah, et laissez apparaitre devant vous la ligature avec laquelle notre père Avraham a lié son fils Yitzchak sur l'autel. Comment il a supprimé sa compassion pour accomplir ta volonté avec un cœur entier; de même, que votre compassion éloigne votre colère contre nous et, dans votre grande bonté, détournez votre colère de votre peuple et de votre ville, de votre terre et de votre héritage. Et accomplissez pour nous Adonoy, notre Dieu, la promesse que vous avez faite dans votre Torah, par l'intermédiaire de votre serviteur, Moshe, de la bouche de votre gloire, comme il est dit:
«Je me souviendrai de l'alliance avec leurs ancêtres que j'ai retirée du pays de Mitsraim, aux yeux des nations, pour être leur Dieu; Je suis Adonoy. » Car tu es celui qui se souvient de toutes les choses oubliées, et il n'y a pas d'oubli devant le trône de ta gloire; et la ligature de Yitzchak - pour ses descendants – peux tu t’ en souvenir aujourd'hui avec compassion. Beni soit tu D qui te souviens de l’alliance. »
Dans cette benediction, on commence a parler a D d’une manière detachee, tu te souviens des actions universelles etc. puis petit a petit la pression monte, jusqu’à ce que l’on arrive a parler du ligotage d’isaac ou la tension dramatique arrive a son paroxysme, puis apres avoir sonné le chofar on revient sur un ton détaché pour commencer la bénédiction suivante.
Dans le texte de la parasha que nous avons cité, lorsque les juifs preferent la raison a la foi D dit a Moshe d’ecrire un chant, un cantique, c’est ce cantique qui peut permettre aux juifs de choisir la foi, (ce chant c’est la parasha de haazinou,) hors, ce chant ne dit rien de plus que ce que moshe avait déjà dit dans les parashiot précédentes. Alors pourquoi D demande t il a moshe d’écrire ce chant ? c’est par ce n’est qu’a travers une rythmique que l’homme peut ressentir un dévoilement de la présence divine dans le monde, et la foi n’est envisageable dans le bonheur que si l’on est capable d’apprehender ce devoilement.
Le reel et l’imaginaire ne peuvent pas exister l’un sans l’autre, il faut savoir les tresser par un rythme, pour vivre pleinement. Pour avoir la emounah l’homme a besoin de vivre un devoilement quotidien de la shehinah, ce n’est que par cette emounah et ce devoilement qu’il peut etre veritablement heureux. La priere de roch hachana nous aide a ressentir ce devoilement.
Les documents
Le Seigneur dit à Moïse: "Voici que tes jours approchent de leur terme. Appelle Josué, et présentez-vous dans la tente d'assignation, pour que je lui donne mes ordres." Et Moïse alla, avec Josué, se placer dans la tente d'assignation. 15 Le Seigneur apparut dans la tente, par une colonne de nuée, et cette colonne de nuée s'arrêta à l'entrée de la tente. 16 Le Seigneur dit à Moïse: "Tandis que tu reposeras avec tes pères, ce peuple se laissera débaucher par les divinités du pays barbare où il va pénétrer; et il m'abandonnera, et il brisera l'alliance que j'ai conclue avec lui. 17 Ce jour-là, ma colère s'enflammera contre lui, je les abandonnerai, je leur déroberai ma face, et il deviendra la pâture de chacun, et nombre de maux et d'angoisses viendront l'assaillir. Alors il se dira: "En vérité, c'est parce que mon Dieu n'est plus au milieu de moi que je suis en butte à ces malheurs." 18 Mais alors même, je persisterai, moi, à dérober ma face, à cause du grave méfait qu'il aura commis en se tournant vers des dieux étrangers. 19 Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique, qu'on l'enseigne aux enfants d'Israël et qu'on le mette dans leur bouche, afin que ce cantique me serve de témoignage à l'encontre des enfants d'Israël.20 Quand j'aurai introduit ce peuple dans le pays que j'ai promis par serment à ses pères et où ruissellent le lait et le miel; vivant dans l'abondance et gorgé de délices, il s'adressera à des dieux étrangers, il les servira, me témoignera du mépris et rompra mon alliance.21 Vienne alors la multitude de maux et d'angoisses qui doivent l'atteindre, le présent cantique portera témoignage en face de lui (car la bouche de sa postérité ne l'oubliera point), parce que je sais ce qu'aujourd'hui déjà son penchant le porte à faire, avant même que je l'aie introduit dans la terre par moi promise!" 22 Et Moïse écrivit le cantique suivant, ce jour même, et le fit apprendre aux enfants d'Israël.
Tefila de roch hachana
Notre Dieu et Dieu de nos pères, règne sur le monde entier avec ta gloire,
et soit élevé sur toute la terre a travers ton honneur, et apparaît dans la splendeur de ta puissance majestueuse sur tous ceux qui habitent la terre; alors tout ce qui a été fait saura que vous l'avez créé, et il sera compris par tout ce qui ont été formé que tu leur a donné forme, Et ils diront:
Tous ceux qui ont le souffle dans leur narines, “Adonoy, dieu d'Yisrael est roi et sa royauté s’etend sur tout.
Berahot 34b
ואמר רבי חייא בר אבא אמר רבי יוחנן כל הנביאים כולן לא נתנבאו אלא לימות המשיח אבל לעולם הבא עין לא ראתה אלהים זולתך
Et Rabbi Ḥiyya bar Abba a déclaré que Rabbi Yoḥanan a dit: Tous les prophètes ont seulement prophétisé en ce qui concerne le changement de l'ordre du monde à la fin des jours en ce qui concerne les jours du Messie. Cependant, en ce qui concerne le monde à venir, qui existe à un niveau supérieur, il est déclaré: «Aucun œil ne l'a vu, Dieu, à part toi. »
ופליגא דשמואל דאמר שמואל אין בין העולם הזה לימות המשיח אלא שעבוד מלכויות בלבד שנאמר כי לא יחדל אביון מקרב הארץ
Et la Guemara note que cette déclaration est en désaccord avec l'opinion de Shmuel, comme l'a dit Shmuel: La seule différence entre ce monde et les jours du Messie concerne la servitude aux seuls royaumes étrangers. Alors qu’à l’époque du Messie, Israël sera indépendant et sans esclavage envers les puissances étrangères, l’ordre mondial restera par ailleurs inchangé, comme il est dit: «Car les pauvres ne cesseront pas de la terre» (Deutéronome 15:11) , qui indique que les voies du monde sont définies et immuables..
Priere de roch hachana
Souviens-toi de nous pour la vie Roi, qui désire la vie; et inscris-nous dans le livre de la vie, pour vous, Dieu vivant
la benediction du souvenir
You remember the dealings of [men in] today’s world, and You [also] consider the behavior of all those who lived in earlier times.38
In Your Presence are revealed all hidden things and the multitude of secrets from the beginning of creation; for there is no forgetfulness before the throne of Your Glory, and there is nothing hidden from Your eyes.
Vous vous souvenez des actions des [hommes dans] le monde d’aujourd’hui, et vous considérez [également] le comportement de tous ceux qui vivaient dans les temps anciens.
Devant votre présence sont révélés toutes les choses cachées et la multitude de secrets depuis le début de la création; car il n'y a pas d'oubli devant le trône de ta gloire et il n'y a rien de caché à tes yeux.
You remember all that has been done, and even all that which is formed, is not concealed from You. All is revealed and known before You Adonoy, our God Who observes and looks until the end of all generations.
For You set an appointed time of remembrance, to consider every soul and being; to cause numerous deeds to be remembered and the multitude of creatures without end.
From the beginning of creation, You have made this known, and from before time You have revealed it.
This day [Rosh Hashana] is the beginning of Your work a memorial of the first day.
Vous vous souvenez de tout ce qui a été fait et même tout ce qui est formé ne vous est pas caché. Tout est révélé et connu devant Toi Adonoy, notre Dieu qui observe et regarde jusqu'à la fin de toutes les générations.
Car tu as fixé un temps de mémoire, pour considérer chaque âme et chaque être; faire en sorte que de nombreuses actions soient mémorisées ainsi que la multitude des créatures sans fin.
Depuis le début de la création, vous l'avez fait savoir et vous l'avez révélé avant l'heure.
Ce jour [Roch Hachana] est le début de votre travail un mémorial du premier jour.
For it is a statute for Yisrael a [day of] judgment of the God of Yaakov.
And over countries [judgment] is pronounced, which of them is destined for the sword [war] and which for peace, which for famine and which for abundance.
And on it, creatures are brought to mind, to be remembered for life or for death.
Who is not considered on this day? For the remembrance of all that is formed comes before You: the dealings of man, and the decree of his fate, and the misdeeds of man’s actions, the thoughts of man and his schemes, and the motives for the deeds of man.
Car c'est un statut pour Yisrael un [jour de] jugement du Dieu de Yaakov.
Et au-dessus des pays [le jugement] est prononcé, lequel d'entre eux est destiné à l'épée [guerre] et qui, pour la paix, qui pour la famine et pour l'abondance.
Et les créatures sont rappelées, pour etre souvenu pour la vie ou pour la mort.
Qui n'est pas considéré ce jour-là? Car le souvenir de tout ce qui est formé vient devant vous: les rapports de l’homme et le décret de son destin, les méfaits des actions de l’homme, les pensées de l’homme et de ses agissements et les motifs des actes de l’homme.
Fortunate is the man who does not forget You, the son of man who gains strength in You.
For those who seek You will never stumble, and never will they be disgraced—all who trust in You.
Heureux est l'homme qui ne vous oublie pas, le fils de l'homme qui se renforce en force en toi.
car ceux qui cherchent ne trébuches jamais, et ils ne seront jamais déshonorés - tous ceux qui ont confiance en toi.
For the remembrance of all their deeds come before You, and You examine the deeds of all of them.
And No’ach too, You remembered with love, and [therefore] decreed for him a promise of deliverance and compassion, when You brought the flood-waters to destroy all flesh because of the wickedness of their deeds.
Therefore, his remembrance came before You, Adonoy, our God, to multiply his seed like the dust of the earth, and his descendants as the sand of the sea; as it is written in Your Torah; “And God remembered No’ach and all the beasts and all the cattle that were with him in the Ark, and God caused a wind to pass over the earth, and the waters were calmed.”47
And it is said: “And God heard their groaning cry, and God remembered His covenant with Avraham, with Yitzchak, and with Yaakov.”48
And it is said: “I will remember My covenant with Yaakov, and also My covenant with Yitzchak, and also My covenant with Avraham, will I remember; and the land [of Yisrael] I will remember.”49
And in Your holy words it is written: “He made a memorial for His wonders, gracious and merciful is Adonoy.”And it is said:“He gave food to those who fear Him; He is ever mindful of His covenant.”
And it is said: “And He remembered His covenant for them, and He relented in accordance with His abundant kindness.”52
And by the hand of Your servants, the Prophets it is written:
“Go and proclaim it in the ears of Yerushalayim, saying: thus said Adonoy, I remembered for youthe kindness of your youth,the love of your bridal days,how you followed Me into the wilderness,in a land that was not cultivated.”56
And it is said: “I will remember My covenant [which I made] with you in the days of your youth, and I will fulfill it for you as an everlasting covenant.”
And it is said: “Is Ephraim not My precious son, is he not a child of delight? For whenever I speak of him, I recall him even more; Therefore, My innermost being is aroused for him, I will surely have compassion on him, says Adonoy.”
Our God and God of our fathers remember us favorably before You and be mindful of us for deliverance and compassion from the eternal high heavens. Remember in our behalf, Adonoy, our God,the covenant, the kindness and the oath which You swore to our father Avraham on Mount Moriah, and let there appear before You the binding with which our father Avraham bound his son Yitzchak upon the altar, and how he suppressed his compassion to do Your will with a whole heart; so may Your compassion suppress Your anger against us, and in Your great goodness turn Your fierce anger away from Your people, and from Your city, from Your land, and from Your territorial heritage. And fulfill for us Adonoy, our God the promise You made in Your Torah, through Your servant, Moshe, from the mouth of Your glory, as it is said:
Notre Dieu et Dieu de nos pères, souviens toi de nous favorablement, et se soucis toi de nous pour apporter une délivrance et une compassion du haut des cieux éternels. Souvenez-vous en notre faveur, Adonoy, notre Dieu, de l'alliance, de la bonté et du serment que vous avez juré à notre père Avraham sur le mont Moriah, et laissez apparaitre devant vous la ligature avec laquelle notre père Avraham a lié son fils Yitzchak sur l'autel. et comment il a supprimé sa compassion pour accomplir ta volonté avec un cœur entier; de même, que votre compassion éloigne votre colère contre nous et, dans votre grande bonté, détournez votre colère de votre peuple et de votre ville, de votre terre et de votre héritage. Et accomplissez pour nous Adonoy, notre Dieu, la promesse que vous avez faite dans votre Torah, par l'intermédiaire de votre serviteur, Moshe, de la bouche de votre gloire, comme il est dit:
«Je me souviendrai de l'alliance avec leurs ancêtres que j'ai retirée du pays de Mitsraim, aux yeux des nations, pour être leur Dieu; Je suis Adonoy. » Car tu es celui qui se souvient de toutes les choses oubliées, et il n'y a pas d'oubli devant le trône de votre gloire; et la ligature de Yitzchak - pour ses descendants - pouvez-vous vous en souvenir aujourd'hui avec compassion.
Beni soit tu D qui te souvient de l’alliance.
“I will remember for them the covenant with their forefathers whom I took out of the land of Mitzrayim, before the eyes of the nations, to be their God; I am Adonoy.” For He Who remembers all forgotten things from eternity, are You, and there is no forgetfulness before the Throne of Your Glory; and the binding of Yitzchak—in behalf of his descendants— may You remember it today with compassion.
Blessed are You Adonoy, Who remembers the covenant.
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